L’évolution de la technologie et la montée au créneau de nombreux fournisseurs assurent au marché des systèmes d’alarme domestique un dynamisme quasi vertigineux. Choisissez votre dispositif en tenant compte des points qui suivent, pour un investissement qui en vaille la peine.
Se fier à la marque ?
Pour faire un premier tri dans la pléthore de matériels vendus sur le marché, sélectionner votre dispositif dans une liste rétrécie de toutes les marques disponibles, peut séduire. Procédez à quelques recherches pour évaluer la notoriété de chacune en vous basant sur des retours d’expériences utilisateurs. À prendre en compte dans cette démarche : la qualité et l’accessibilité des services techniques et les normes des matériels vendus. À ce propos, si l’on vous propose des dispositifs certifiés NFa2p, vous pouvez y recourir les yeux fermés. L’AFNOR ne délivre une telle certification qu’à des équipements jugés sans faille. Raison pour laquelle la plupart des assureurs les exigent de leurs souscripteurs. En tout cas, exigez des produits certifiés CE, les seuls conformes aux dispositifs d’harmonisation technique à l’échelle de l’Europe. DomoTAG, Somfy et Avidsen constituent quelques exemples de marques offrant de bons arguments.
Le point sur la transmission
La transmission met en œuvre 3 types de protocoles : le GSM, le RTC ou la combinaison des deux. Pour l’usager, cela renvoie à l’expérience pratique qu’il aura de son système d’alarme. La réception d’alertes, l’armement/désarmement à distance et la communication avec la centrale dépendent largement du protocole embarqué par le dispositif. Pour faire votre choix, tenez compte de la fiabilité de la ligne téléphonique pour les équipements RTC et de la qualité de la couverture réseau pour les dispositifs à transmission GSM. En soulignant que les marques faisant appel aux 2 protocoles en parallèle garantissent une meilleure continuité du service, puisque le second protocole relaie automatiquement l’autre, en cas de défaillance.
La performance de dissuasion sonore
Le propre d’un système d’alarme est de sonner l’alerte, en cas de besoin, n’est-ce pas ? La considération critique étant de savoir si la sirène intégrée à la centrale est assez efficace en termes de volume sonore. Vous souhaitez optimiser l’aspect dissuasif de votre centrale ? Pensez à des sirènes supplémentaires en extérieur et en intérieur. Pour rester en bons termes avec le voisinage, référez-vous aux limites fixées par la mairie de votre lieu de résidence. Pour vous donner une idée, vous pouvez porter le niveau sonore à hauteur de 100-110dB. La majorité des dispositifs visibles sur le marché démarrent à hauteur de 80-90dB.
Vidéosurveillance et/ou détection périmétrique
Les centrales peuvent intégrer la vidéosurveillance et/ou la détection périmétrique, deux fonctionnalités qui peuvent considérablement changer la donne, question de performance. La détection périmétrique vous signale toute tentative d’intrusion par les ouvertures, l’alerte étant déclenchée dès que les baies, fenêtres et entrées sont franchies, ou seulement ouvertes. Cette option constitue une mesure de sécurité basique toujours proposée dans les kits des différentes marques. Elle fonctionne par rupture du champ magnétique dans le dispositif aimanté intégré à l’ouvrant pour la partie mobile et au dormant, pour l’élément fixe.
La vidéosurveillance, elle, constitue un peu le nec plus ultra des systèmes d’alarme bien que certains la considèrent comme superflue. Investissez dans les modèles dotés de ce plus si vous visez une efficacité rétroactive du système. Autrement dit, le grand avantage de ce dispositif réside dans la possibilité d’identifier les contrevenants en cas d’infraction et de cambriolage consommés. Une vidéosurveillance vous apporte, en plus, de dépêcher rapidement de l’aide sur les lieux, la diffusion instantanée de données facilement interprétables. N’oubliez pas qu’il est possible d’avoir accès, depuis votre téléphone connecté, aux images diffusées sur l’appareil. Les procédures de vérification sont plus faciles, quant à la pertinence ou non de l’alerte. La vidéosurveillance opère comme un renforcement ultra-efficace des mesures de dissuasion.
La question décisive : filaire ou non ?
La technologie non filaire présente de nombreux arguments qui devraient assez naturellement faire pencher la balance de son côté. De nombreuses contraintes occasionnées par les dispositifs filaires sont contournées par les systèmes sans fil, lors de l’installation. Comptez, entre autres, que des travaux sous-tendus par les dispositifs filaires remettent en cause les structures de la maison et occasionnent des frais d’intervention. Prenez également en compte le rendu esthétique des uns et des autres. De plus, même si le sans-fil vous revient un tantinet plus cher, il faut considérer son extrême adaptabilité. Le système filaire apparaît comme un dispositif assez figé alors que vous procéderez, sans souci, à des rajouts sur une marque non filaire. Des détecteurs à fonctions variées, des télécommandes ou des barrières infrarouges s’intègrent facilement plus tard, lorsque de telles options vous apparaissent plus utiles qu’elles ne l’étaient au moment de l’installation.